Tous les vacanciers, ou estivants, ne profitent pas de l’été de la même façon : chacun ses goûts et chacun ses moyens! Il y a d’abord les touristes. Comme les abeilles qui butinent, ils veulent savourer au maximum un été trop court. D’une année à l’autre, ils ont quelques jours, quelques semaines pour découvrir de nouvelles destinations. Les hôtels répondent à leurs besoins.
Il y a aussi les villégiateurs. Ils reviennent pratiquement chaque été dans les mêmes lieux, tels des oiseaux migrateurs. Pour ces gens fortunés, le fait de posséder un lieu d’ancrage à la campagne est pratiquement incontournable. Si Monsieur est au début de sa carrière et qu’il n’a pas les moyens d’acheter ou de faire construire une villa (« maison de campagne » en latin), il louera possiblement avec Madame une chambre dans une maison de pension ou dans un hôtel, le temps de trouver l’endroit idéal où s’établir. Parfois, le couple rencontre une famille d’« habitants » prête à louer sa maison pour quelques semaines ou même pour tout l’été : ainsi peut naître une tradition.
La villégiature est un art de vivre. Certains villégiateurs construisent de véritables palais pour accueillir leurs visiteurs. La plupart cherchent toutefois à retrouver une vie simple, loin des soucis du quotidien. Ils profitent de leur aisance financière pour adapter leur villa ou leur cottage à leur vision d’une vie saine, joyeuse et plus près de la nature. En villégiature, on prend le temps de connaître les lieux dans leurs moindres racoins, de développer des liens étroits avec son voisinage.
Le saviez-vous? Le tour britannique est à l’origine du mot tourisme. Il consiste, chez les jeunes aristocrates britanniques de la fin du 18e siècle et du 19e siècle, à parfaire leur éducation en visitant les grandes capitales du continent européen. Ce voyage s'effectue souvent en boucle, d’où le mot tour.
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