Musée du Bas-Saint-Laurent

Les microbes s'invitent

Ce n’est pas d’hier que la chaleur estivale cause des maux de tête aux résidents des villes. Au cours du 18e siècle et de la première moitié du 19e siècle, les bactéries et les virus trouvent en milieu urbain un lieu idéal pour se développer. C’est l’époque des voitures à chevaux; il n’y a pas de réseau d’aqueduc et d’égout ni de service pour se débarrasser des ordures. Imaginez les odeurs!

Cette situation menace la santé publique, surtout dans les villes de Québec et de Montréal. À cette époque, Montréal compte déjà des quartiers densément peuplés où les ouvriers vivent dans des conditions précaires. La ville de Québec possède, quant à elle, l’un des principaux ports d’Amérique, qui accueille chaque année des milliers d’immigrants fuyant la famine ou les épidémies en Angleterre, en Écosse et en Irlande. Les risques de contagion sont bien réels, puisque le choléra et le typhus font un très grand nombre de victimes dans la colonie, principalement en milieu urbain. 

Pour limiter les risques de contagion, des médecins recommandent la fréquentation estivale de lieux isolés et frais. C'est ainsi que les représentants de l’administration britannique et des hommes d’affaires commencent à louer ou acheter des propriétés hors des murs de la ville. Les « places d’eau » éloignées des grands centres ont la cote!

Un bateau à vapeur accosté à un quai, qui comporte une voie ferrée. Des charretiers attendent la descente des passagers.

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