Musée du Bas-Saint-Laurent

La rencontre de l'eau douce et de l'eau salée

Carte géographique de l’estuaire du Saint-Laurent (estuaire fluvial, moyen et maritime), de ses affluents et principales îles.

Conception : Émilie Lapierre Pintal.

© Musée du Bas-Saint-Laurent.

L’estuaire est le trait d’union entre le golfe et le fleuve Saint-Laurent. La zone comprise entre l’île d’Orléans et l’île aux Coudres marque le début de l’estuaire moyen, où l’effet des marées commence à se faire sentir et où l’eau douce se mélange à l’eau salée de l’océan Atlantique.

Cette rencontre des eaux douces et salées favorise le développement d’un milieu naturel très riche. Ses marais salés et ses îles attirent de nombreux oiseaux marins, tandis que ses eaux regorgent de petits crustacés (zooplancton, gammares, krill, etc.) dont se nourrissent plusieurs mammifères marins, notamment les bélugas, les rorquals communs, les baleines bleues et les baleines à bosse. C’est sans compter les différentes espèces de phoques et les espèces de poissons anadromes (qui peuvent vivre dans l’eau salée et dans l’eau douce) comme le saumon et l’omble de fontaine (truite mouchetée) qui fréquentent ces eaux.

Pour les humains, l’estuaire est une incontournable voie de transport et de commerce qui relie les grands centres du Canada et l’Atlantique. C’est aussi le témoin historique de batailles navales, de naufrages, de pêches miraculeuses et de l’arrivée de milliers d’immigrants…

D’un point de vue géographique, les rives de l’estuaire représentent une région prise en étau entre deux zones montagneuses : les Laurentides au nord et les Appalaches au sud. Les zones cultivables sont restreintes, ce qui limite le peuplement. Les premiers estivants apprécient le caractère sauvage du paysage, les montagnes qui plongent dans le fleuve et le fjord du Saguenay.

Cliquez et partagez!

Google+