© Musée du Bas-Saint-Laurent.
Durant le premier quart du 19e siècle, le chemin du roi n’est pas très étendu sur la rive nord, à l’est du Québec. Même lorsque le sentier des Caps est terminé, il n’est toujours pas facile de circuler vers Baie-Saint-Paul... et il faut compter encore quelques années pour qu’un chemin permette d’atteindre La Malbaie.
Les villages de la rive sud du Saint-Laurent se développent plus rapidement que ceux de la rive nord. Le relief du paysage est plus doux, ce qui facilite la construction des routes. Par contre, les nombreuses rivières ne simplifient pas la vie des voyageurs! Le sentier du Portage permet de joindre l’Atlantique à partir de l’actuelle municipalité de Notre-Dame-du-Portage (et plus tard à partir de Rivière-du-Loup), mais il traverse une zone très peu habitée. Le chemin Kempt, en construction de 1830 à 1833, fait le lien entre Métis et la baie des Chaleurs. À cette époque, la présence de tourbières (zones très humides au sol spongieux) cause encore des maux de tête aux voyageurs qui empruntent le chemin du roi entre le Bic et Rimouski.