
Madame Lucien Gélinas et Isabelle se baignent à Saint-Denis-De La Bouteillerie (1920).
© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Paul-Émile Martin, m05056.
L’eau du fleuve est très froide, mais on dit qu’elle offre des bienfaits à ceux qui osent s’y plonger. Cette photographie montre, en arrière-plan, une pêche à fascine caractéristique des rives de l’estuaire moyen. On y pêche plusieurs espèces de poissons, selon les saisons. L’anguille est l’une des espèces les plus typiques de l’est du Québec : ces grandes voyageuses arrivent de la mer des Sargasses, où elles sont nées, et viennent séjourner durant plusieurs années dans les eaux du lac Ontario et du Saint-Laurent, avant de retourner se reproduire dans leur lieu de naissance. Les estivants aiment bien aller visiter les pêches à marée basse et discuter avec les pêcheurs.
Notez qu’un autre modèle de pêche à fascine sert à capturer les bélugas, dont la graisse et le cuir sont très recherchés.