Musée du Bas-Saint-Laurent

Le rendez-vous des hommes d’Église

Des personnes sont assises dans une aire de repos boisée.

Le sous-bois dans la cour de la villa Bellefroi, à Rivière-Ouelle (1er août 1920).

© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Paul-Émile Martin, m05235.

Au milieu du 19e siècle, Rivière-Ouelle possède l’un des quais les mieux placés pour recevoir les vapeurs en provenance de Montréal, de Québec ou de l’autre rive (il s’agit du point le plus rapproché de Charlevoix, à l’opposé du fleuve). À la même époque, une auberge est construite à quelques mètres du quai pour satisfaire les besoins des touristes.

Il faut attendre le début du 20e siècle pour que la villégiature s’y développe de manière plus importante. Est-ce pour rappeler à l’ordre les clients de l’hôtel du quai ou simplement pour répondre aux besoins des nouveaux villégiateurs qu’une chapelle est construite près du quai, en 1908? Difficile à dire. Assurément, toutefois, Rivière-Ouelle est une place d’eau appréciée des religieux qui enseignent au collège Sainte-Anne et à l’École d’agriculture de La Pocatière. C’est leur havre de paix, non loin de leur lieu de travail. En 1922, l’abbé Wilfrid Lemieux fait bâtir la villa Fleur des bois. Puis, vers 1950, l’abbé Maurice Proulx, le fameux prêtre, agronome et cinéaste, fait construire les chalets Nadeau.

Plusieurs personnages bien en vue de la classe politique québécoise fréquentent cette place d’eau au cours du 20e siècle.

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