L’intérieur d’un wagon de passagers.
© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Belle-Lavoie, bl0005.
Les trains de la compagnie de chemin de fer du Grand Tronc, durant les années 1860, sont plutôt inconfortables. Au cours de la décennie suivante, les voyageurs découvrent le confort des wagons de passagers de l’Intercolonial et, un peu plus tard, de ceux du Temiscouata Railway. Les compagnies de chemin de fer rivalisent, à l’échelle nord-américaine, pour offrir le plus grand luxe : qualité supérieure des sièges, des tapis, des luminaires ou de la coutellerie utilisée dans les voitures-restaurants. On y trouve des salons pour fumer, des voitures-lits... Il faut faire concurrence non seulement aux autres compagnies ferroviaires, mais aussi aux entreprises qui proposent un service de croisière.
Plusieurs hommes haut placés des compagnies ferroviaires possèdent des maisons d’été dans l’est du Québec, sur la rive sud. Certains ont des wagons privés qui les attendent, à destination, sur une voie de desserte. L’équivalent d’une limousine... sur des rails!