Un groupe est rassemblé pour un grand pique-nique (premier quart du 20e siècle).
© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Joseph-Adélard Boucher, jab0038.
Quel tableau! S’il fait beau et chaud, pourquoi s’enfermer dans la maison? Pourquoi chauffer la cuisinière au bois pour préparer un dîner élaboré? Le pique-nique, c’est plus simple, plus agréable et plus décontracté. Il n’est donc pas surprenant que les villégiateurs nous aient laissé tant de photographies de ces repas.
Sur la plage, les rochers offrent de beaux espaces protégés du vent pour allumer des feux. On y fait griller des saucisses, réchauffer une jarre de grès remplie de fèves au lard ou encore bouillir l’eau du thé. Toutes sortes de combustibles sont disponibles sur place : branches et billots échoués, algues séchées, etc. Lorsqu’ils grandissent, les enfants sont fiers de se voir accorder le droit de « jouer dans le feu », c’est-à-dire de le nourrir.