Musée du Bas-Saint-Laurent

Une seigneurie en héritage

Une femme en robe blanche très élégante pose avec ses deux enfants près d'une maison.

Maud Bonner Cabot s'en va à l'église en compagnie de ses enfants Maud et George.

© Musée de Charlevoix, fonds Deux cents ans de villégiature.

Parmi les villégiateurs américains présents dans Charlevoix, les membres des familles Bonner et Cabot ont été très importants, à la fois dans la vie sociale des estivants, mais aussi comme philanthropes. Le premier, George T. Bonner, a fait fortune à New York dans le domaine du courtage. Il peut prendre sa retraite dès l'âge de quarante ans: il consacre une partie importante de son temps à son loisir favori, la pêche au saumon. Il connaît bien la rivière Malbaie, et en 1902, il achète l'ancienne seigneurie de Mount-Murray, située à l'est de cette rivière. Il s'agit d'un secteur peu habité (Cap-à-l'Aigle) qu'il avait fréquenté lorsqu'il était enfant. 

C'est sa fille Maud qui figure sur cette photographie. Peu de temps après le mariage de Maud, Bonner donne à cette dernière une partie de l'ancienne seigneurie, un domaine d'environ 200 hectares (500 acres) où se trouve toujours l'ancien manoir seigneurial. Elle et son mari Francis Higginson Cabot restaurent le manoir et l'agrandissent, redonnent une nouvelle vie aux bâtiments de ferme, entretiennent de jolis jardins. Son petit-fils, Francis H. Cabot, débute les Jardins des Quatre-Vents en 1972, un vaste projet d'architecture paysagère. Si Elsie Reford avait développé un jardin à l'anglaise, Francis H. Cabot a quant à lui développé un jardin plus ordonné, où on retrouve certaines traces d'humour, notamment des sculptures de grenouilles qui jouent du jazz... 

Le domaine appartient toujours à la famille Cabot.

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