Musée du Bas-Saint-Laurent

Des précurseurs chez les francophones?

Des adultes plutôt distingués (un couple d’âge mûr et une jeune fille) sont assis sur un rocher, détendus et souriants.

Monsieur et madame S. C. Rioux, en compagnie de mademoiselle Guimond, à la Pointe de Rivière-du-Loup (1920).

© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Paul-Émile Martin, m07064.

Au cours des années 1870 et au début des années 1880, le journaliste Arthur Buies fait l’éloge des différentes places d’eau de l’est du Québec. Si les membres de son public sont francophones, il en rencontre peu sur sa route, soulignant leur présence surtout à Kamouraska. À partir de 1890, des familles de francophones adoptent peu à peu certaines places d’eau de l’est du Québec, que ce soit pour effectuer un retour aux origines, retrouver la famille élargie ou tout simplement goûter aux joies de la vie estivale sur les rives du Saint-Laurent. Ce sont surtout les places d’eau de la rive sud du fleuve qui ont leur faveur : Rivière-Ouelle, Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage ou la Pointe de Rivière-du-Loup. 

À l’époque où cette photographie est prise, les familles francophones sont encore peu nombreuses à disposer de suffisamment de temps et d’argent pour voyager par plaisir. Par contre, les résidents de l’est du Québec ont depuis un certain temps l’habitude de faire des balades au bord du fleuve le dimanche. La proximité du Saint-Laurent est l’un des privilèges qu’offre la vie dans cette région!

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